.jpg)
L’observatoire national interministériel de la sécurité routière a publié le bilan 2021 de la mortalité routière il y a quelques jours. Et les chiffres sont plutôt encourageants.
Avec environ 3 000 décès de moins qu’en 2019 (année de référence), la mortalité routière dans l’hexagone a baissé de 9 % en 2021. Dans son sillage, cette baisse de la mortalité s’accompagne d’une baisse d’autres indicateurs d’accidentalité routière, parmi lesquelles le nombre d’accidents corporels (- 4%, soit 2 476 de moins) ou encore le nombre de personnes blessées (-5%, soit 3 433 blessés de moins).
Des chiffres qu’il convient toutefois de nuancer car l’année 2021 a subi les conséquences du Covid. En effet, la mise en place d’un couvre-feu temporaire, la fermeture des discothèques durant une bonne partie de l’année ou encore la généralisation du télétravail ont forcément limité les flux de circulation et de facto les accidents qui en découlent.
Par ailleurs, le développement de nouveaux modes de déplacement tels que les vélos et engins de déplacement personnels motorisés (trottinettes électriques par exemple) ont également influé sur les déplacements et l’accidentalité. Ainsi, alors que la mortalité routière des voitures, des deux-roues et des piétons a baissé en 2021, celle liée aux cyclistes a augmenté fortement avec 227 décès à déplorer, soit 21 % de plus qu’en 2019.