Au 1er janvier 2024, il faudra vérifier à deux le malus écologique d’un véhicule thermique neuf avant de l’acheter sous peine d’avoir une mauvaise surprise au moment du passage à la caisse. , En effet, le Gouvernement a décidé de serrer une nouvelle fois la vis pour accélérer la transition écologique en apportant des changements significatifs sur le malus écologique, un outil clé dans la lutte contre les émissions de CO2 et la promotion de véhicules plus respectueux de l'environnement.
D’une part, alors que le seuil de déclenchement était fixé à 123 g/km en 2023, tous les véhicules émettant plus de 118 g/km de CO2 (soit une baisse de 5 g/km) seront désormais concernés par ce malus. Avec cet abaissement du seuil de déclenchement, de nombreuses voitures thermiques populaires, telles que la Peugeot 208 ou encore la Dacia Sandero seront dorénavant touchées par un malus…
Le gouvernement a décidé d'aller plus loin dans sa lutte contre les voitures polluantes. Le plafonnement du malus à 50% du prix d'achat sera tout bonnement supprimé au er janvier 2024 ! Un sérieux camouflet pour les voitures sportives ou de luxe. Ainsi, les bolides émettant plus de 193 g/km de CO2, comme une Ford Mustang par exemple, seront désormais assujetties à un malus maximal de 60 000 €… soit le double de sa valeur marchande.
Cette hausse significative des barèmes n’est pas sans conséquence pour les constructeurs automobiles, déjà aux prises avec des défis tels que l'électrification et les pénuries de composants, et qui sont maintenant contraints de réajuster leurs stratégies pour s'adapter à ces nouvelles règles. Cela devrait d’ailleurs entraîner une augmentation des prix des voitures pour les consommateurs, dans un contexte économique déjà difficile.