Alors que la conduite sous l’emprise de l’alcool ou des stupéfiants occupe régulièrement le devant de la scène dans les médias, une pratique tout aussi dangereuse reste assez mal perçue par les automobilistes : la conduite sous l’emprise de médicaments.
Souvent sous-estimée, elle peut néanmoins s’avérer très dangereuse, de jour comme de nuit. De nombreux médicaments parfois anodins (ex : sirop pour la toux) peuvent avoir une influence sur vos capacités de conducteurs qu’elles soient physiques, visuelles, auditives ou encore neurologiques.
La sécurité routière vient d’ailleurs de lancer une campagne de communication sur différentes radios (Nostalgie, Radio Classique, RFM, RTL, et le réseau France Bleu jusqu’au 29 novembre prochain) pour sensibiliser les conducteurs à ce sujet.
Avant de prendre le volant, si vous suivez un traitement ou si vous avez pris des médicaments, il est primordial de consulter les pictogrammes figurant sur les boites des médicaments. Il existe trois pictogrammes spécifiques en ce sens :
- Pictogramme jaune, correspond au niveau 1. Il appelle à la prudence et ne pas conduire sans avoir lu la notice, qui vous signalera de potentiels effets.
- Pictogramme orange, correspond au niveau 2. Il indique que la prise du médicament peut remettre en cause votre capacité à conduire. Il est nécessaire de demander l’avis d’un médecin ou pharmacien, avant de prendre le volant.
- Pictogramme rouge, correspond au niveau 3. Il indique que la conduite est dangereuse. Avant de recommencer à conduire, demandez l’avis d’un médecin. S’il s’agit d’un médicament sans prescription médicale, demandez l’avis d’un pharmacien.