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La mortalité sur les routes françaises a connu une baisse de 4,3% en 2023 par rapport à l’année précédente (ndlr : 3,1% en métropole et 18% en Outre-Mer), signe que les efforts en matière de sécurité routière commencent à porter leurs fruits.
En France métropolitaine, les zones hors agglomération sont les plus touchées par les accidents, avec 59 % des décès et 48 % des blessés. En milieu urbain, on dénombre 32 % des décès et 45 % des blessés. Les accidents sur autoroute sont moins fréquents, représentant seulement 9 % des décès et 7 % des blessés.
Les hommes demeurent les plus touchés par la mortalité routière quel que soit le moyen de transport (78%). La part des décès par classe d’âge a chuté presque partout, sauf chez les 14-17 ans où elle a enregistré une hausse de 18 %. Cela s’explique en partie par la forte augmentation (+26%) des accidents mortels liés à l’utilisation des EDPM (engin de déplacement personnel motorisé), telles que les trottinettes électriques, particulièrement ciblées par les jeunes. On note dans le même temps une baisse de la mortalité routière de 9,9% chez les cyclistes.
Les principaux facteurs d'accidents mortels hors agglomération sont les malaises, suivis par le non-respect des priorités et l'inattention. En revanche, l'impact de l'alcool et des stupéfiants est en diminution. Sur les autoroutes, ces mêmes facteurs restent présents, mais d'autres spécifiques à ce type de route s'ajoutent, comme la somnolence et la fatigue, les contresens, ainsi que la vitesse excessive.
Si ces données sont globalement encourageantes, il n’en demeure pas moins que chaque décès reste une tragédie, d’autant plus pour les victimes non responsables qui représentent encore 33 % des décès sur la route en 2023 sont dans 52% des cas des usagers vulnérables (piétons, cyclistes, EDPM). Il est essentiel d’adopter une conduite responsable, de poursuivre les efforts de prévention et d’amélioration les infrastructures pour atteindre l’objectif de zéro mort sur les routes.