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Avant même la publication d’un texte de loi fixant les grandes lignes du futur contrôle technique pour les deux-roues motorisés, attendu pour début août (le gouvernement planche actuellement dessus), le Ministre des Transports Clément Beaune a levé le voile sur certains détails de cette mesure il y a quelques jours lors de sa participation au « Grand jury LCI-RTL-Le Figaro ».
Ainsi, sa mise en application est prévue entre le 15 janvier et le 15 mars selon les dires du Ministre même si la date exacte ne sera connue qu’après la consultation publique lancée par le Gouvernement jusqu’au 22 juillet prochain.
En ce qui concerne le coût du CT moto, nerf de la guerre en cette période d’inflation historique, il devrait approcher les 50 euros. Le Gouvernement souhaite réduire la facture au minimum.
Son entrée en vigueur devrait être échelonnée jusqu’au 1er janvier 2027 pour éviter que les centres techniques soient surchargés. Les premiers deux-roues concernés seront les plus anciens, à savoir, ceux immatriculés avant 2017.
Selon Clément Beaune, les contrôles devront porter sur la sécurité, la pollution atmosphérique et sonore, mais ils seront simplifiés par rapport aux voitures, avec un nombre de points de contrôle divisé par 4.
Un temps réservé aux cylindrées de plus de 125 cm3, le Gouvernement a finalement prévu d’étendre ce contrôle technique à l’ensemble des deux-roues motorisés, incluant donc ceux dont le gabarit est inférieur à 125 cm3, car ils représentent un taux d’accidentologie élevé et peuvent aussi être la source de pollutions de l'air ou sonore importantes en ville.
Enfin, concernant la périodicité, le premier contrôle devra avoir lieu cinq ans après la mise en circulation, puis tous les trois ans.