Le ministre délégué aux transports, Jean-Baptiste Djebbari avait expliqué en novembre dernier que des mesures allaient être mis en place début 2022 pour faire face aux enjeux de sécurité routière et de lutte contre la pollution et le bruit engendrés par les 2 roues
Les bruits des moteurs accentués par une conduite en surrégime, des pots d'échappement non homologué, ou encore un débridage crispent en effet de plus en plus de français que ce soit en ville ou en campagne, jusqu’à en devenir un sujet de santé publique pour le gouvernement.
Aussi pour essayer de limiter ces comportements et la pollution sonore qui en découle, des radars nouvelle génération ont fait leur apparition sur certaines routes depuis le début de l’année. Le tout premier a été inauguré le 4 janvier dernier dans la vallée de Chevreuse (Yvelines) et d’autres villes se sont d’ores et déjà portés candidates pour expérimenter ce dispositif dans les prochains jours et prochaines semaines, tels que Paris, Nice, Toulouse, Bron, Rueil-Malmaison, Villeneuve-le-Roi ou encore Saint-Forget.
Alors que la phase d'expérimentation sur route vient donc de débuter, l'homologation du radar est attendu au cours du premier semestre 2022 et les premières verbalisations (amende de 135 euros) devraient, elles, être effectives dans le courant de l'année.
Quant au niveau sonore autorisé, il n'est pas encore décidé pour l’heure. Il devrait être fixé par arrêté ministériel à l'issue de la phase d'homologation, en fonction des données récoltées.