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Alors que l’expérimentation de la conduite interfile sur certaines routes françaises s’est achevée le 31 janvier dernier, elle est de nouveau autorisée depuis le 02 août dans le cadre d’une seconde expérimentation, élargie à 21 départements pour une durée de 3 ans. Sont désormais concernés par cette nouvelle expérimentation l'Île-de-France, les Bouches-du-Rhône, la Haute-Garonne, la Gironde, l'Hérault, l'Isère, la Loire-Atlantique, le Nord, le Rhône, le Var, les Alpes-Maritimes, la Drôme, le Vaucluse, les Pyrénées-Orientales et la métropole de Lyon.
Un cadre strict
Pour autant, ce renouvellement de l'expérimentation n'est pas une autorisation à faire n'importe quoi, mais doit respecter des règles similaires à celles éditées lors de la précédente expérimentation. On peut pratiquer l’interfile sur les autoroutes, ainsi que les routes à deux chaussées séparées par un terre-plein central, si la vitesse autorisée y est supérieure ou égale à 70 km/h. L’espace latéral doit être jugé suffisant. Dans le même ordre d’idée, il est formellement interdit de dépasser en interfile, un autre deux-roues lui-même en interfiles. La circulation inter-files se pratique à une vitesse de 50 km/h au maximum, avec un différentiel de 30 km/h par rapport aux autres véhicules. Autre point important, si les véhicules circulent de nouveau à plus de 50 km/h, les deux ou trois-roues doivent obligatoirement se rabattre dans les voies de circulation. Attention, le non-respect de ces règles peut entraîner une infraction passible de 135€ d’amende et d’un retrait de trois points sur le permis de conduire.
De nouveaux panneaux de signalisation visant à informer les usagers de la route de l'existence de cette pratique (aussi bien les conducteurs de deux et trois roues que les automobilistes) vont être déployés prochainement afin de favoriser le partage de la chaussée, mais aussi rappeler les bons usages.