Le ministère de l’Intérieur a publié un arrêté en date du 14 octobre 2025, qui modifie les modalités de l’examen du permis de conduire pour les catégories A1 (petites cylindrées dès 16 ans) et A2 (motos dont la puissance est limitée à 35 kW). Ce texte réglementaire s’inscrit dans une logique de simplification administrative et d’optimisation des épreuves du permis de conduire. Il est entré en vigueur ce samedi 1er novembre 2025 et est désormais applicable sur tout le territoire français.
Une épreuve en circulation plus courte
La mesure la plus visible de cette petite réforme est la réduction de la durée de l’épreuve en circulation, qui constitue l’une des deux grandes épreuves pratiques du permis moto (avec l’épreuve dite "hors circulation", ou "plateau").
Jusqu’ici, cette épreuve avait une durée de 40 minutes. À partir du 1er novembre 2025, elle sera ramenée à 32 minutes en s’alignant sur le temps de l’examen pratique voiture.
Ce changement est accompagné d’une révision des différents segments de l’épreuve :
- Le temps consacré à l’évaluation principale, où l’examinateur apprécie les compétences globales du candidat en conditions réelles de circulation (maîtrise de la moto, respect du code, anticipation, adaptabilité, autonomie), est réduit de 36 à 32 minutes.
- La phase complémentaire, dite en autonomie (consistant à suivre un itinéraire ou se rendre vers une destination préalablement établie, en se guidant de manière autonome), passe quant à elle de 10 à 5 minutes
- La phase d’introduction (vérifications, présentation, consignes), est aussi légèrement raccourcie de 26 à 25 minutes.
Jusqu’à 13 candidats par jour (au lieu de 10)
Ces modifications, qui peuvent sembler mineures prises individuellement, traduisent une volonté de recentrer l’évaluation sur l’essentiel et de mieux calibrer la durée globale de l’examen, afin de la rendre plus efficiente. Ainsi, la réforme doit permettre d’examiner jusqu’à 13 candidats par jour et par inspecteur au lieu de 10. De quoi réduire les délais d’attente pour les candidats, en particulier dans les départements où les créneaux d’examen sont saturés.
Cette mesure annoncée l’été dernier, dans le Plan ministériel pour faciliter l’accès à l’examen pratique du permis de conduire vient également simplifier les textes réglementaires, jugés au fil des années trop complexes et parfois trop détaillés, tout en veillant à ce que l’épreuve en circulation continue de mesurer l’ensemble des compétences indispensables à une conduite responsable, autonome et sécurisée.