4 ans après la mise en place des 80km/h sur le réseau routier secondaire français, bon nombre de départements ont finalement revu leur position sur la question. En effet depuis deux ans, la règle s'est assouplie en leur offrant la possibilité de revenir aux 90km/h sur tout ou partie de leur réseaux départemental. A ce jour, plus d'une quarantaine de départements ont déjà fait machine arrière. Dernier exemple en date, le Puy-de-Dôme dont le retour aux 90 km/h sur l'intégralité de son réseau départemental a été acté le 1er aout dernier. L'Ardèche devrait embrailler le pas à la rentrée de septembre.
Lorsqu'on s'y intéresse de plus prés, on constate qu'il s'agit majoritairement de départements à dominante rurale avec de faibles densités de population. Cela ne représente au final qu'environ 33 000 km de routes sur les 400 000 km du réseau national secondaire soumis aux 80 km/h.
A noter également les fortes disparités observables d'un département à l'autre avec par exemple le passage aux 90 km/h de 100 % du réseau départemental dans l'Aveyron ou la Creuse contre à peine 10% en Charente ou dans le Gers.