Voitures-radars privées, elles seront bientôt partout

Même si la mortalité est en baisse sur les routes, la vitesse reste le premier facteur d’accident mortel en France. C’est dans cette optique que le gouvernement s’est fixé pour objectif de déployer 4 700 radars d’ici fin 2022, soit près de 700 radars de plus qu’en septembre dernier.

Si de nouveaux radars urbains, radars tourelles, radars de chantiers ou encore radars tronçons vont dont être déployés çà et là dans l’Hexagone, le Gouvernement mise également beaucoup sur l’expansion des voitures-radars conduites par des sociétés privées.

Expérimentées depuis 2018, ces voitures-radars sont déjà en circulation dans 8 régions françaises et vont être déployées dans tout le pays l’an prochain, faisant notamment leur apparition en Provence-Alpes-Côte d’Azur, Auvergne-Rhône-Alpes, Ile-de-France et Occitanie.

Des véhicules banalisés, équipés de caméras sur les plages avant et arrière pour détecter automatiquement les excès de vitesse sans flash visible pour les usagers de la route. Si cette pratique est bien évidement mal accueillie par la majorité des automobilistes et perçue comme un non-sens et une sécurité routière de façade par les associations de consommateurs, elle répond à deux objectifs.

Il s’agit en premier lieu de libérer du temps aux forces de l’ordre pour le consacrer à d’autres contrôles (alcoolémie, stupéfiants, etc.) et à permettre d’autre part, d’allonger les plages horaires de circulation de ces véhicules sur les routes les plus accidentogènes.

Mais que les Français se rassurent, ces entreprises privées ne seront pas rétribuées au nombre de PV. Pour les chauffeurs, le système est d’ailleurs complètement autonome et ils n’ont pas accès aux infractions détectées.

Partager ce contenu

Ajouter un commentaire

Loading...